La rdc
L’histoire de la RDC
La République Démocratique du Congo est un pays de l’Afrique centrale. Elle est à cheval sur l’Equateur. Sa superficie est de 2 345 000 Km2. Elle est entourée au nord par le Soudan du Sud et la République Centrafricaine ; à l’est par l’Ouganda, le Rwanda, Burundi et la Tanzanie ; au sud par la Zambie et l’Angola et à l’Ouest par la République du Congo.
A l’origine, la République Démocratique du Congo a connu la succession de différents royaumes ou empires.
Le royaume Kuba, un des plus puissants d’Afrique centrale (du XVIè au XVIIè siècle). Il se situait dans le Kasaï occidental (au centre du pays) et regroupait 20 peuples bantous. Il doit son succès au commerce du sel.
Le royaume Lunda s’étendait du Katanga (sud de la RDC), à l’Angola oriental et au nord de la Zambie (XVIè au XIXè siècle). Il était dirigé par un Empereur ou une Impératrice désigné par des nobles.
L’Empire Luba, établi en Afrique Centrale du XVIè au XIXè siècle connut son apogée sous les règnes des Balopwe Ilunga Sungu Kumwimba Ngombe.
En 1482, le navigateur Portugais Diego Cao découvrit l’embouchure du fleuve Congo au sud du pays. Cette découverte emmena l’évangélisation de cette partie du pays. Les missionnaires ont construit plusieurs écoles qui ont formé l’élite du pays.
C’est lors de la Conférence de Berlin en 1885 que les puissances coloniales occidentales se sont mises autour de la table pour se partager le continent africain.
Le Roi des Belges, Léopold II, a acquis la RDC. Un règne de triste mémoire car ce monarque, pour enrichir la Belgique, a exploité ses richesses en infligeant aux travailleurs affectés aux plantations d’hévéa des traitements inhumains (en faisant couper, entre autres, les mains des travailleurs qui ne s’acquittaient pas des quotas de récolte d’hévéa qui leur était attribués …).
Le 30 juin 1960, le pays a accédé à l’indépendance. La capitale, Léopoldville, est devenue Kinshasa.
Le premier président était Monsieur Joseph Kasa Vubu. Il fut destitué, par coup d’État, le 24 novembre 1965, par le Général Joseph Désiré Mobutu. Celui-ci a changé le nom du pays en Zaïre en 1967.
Après 32 ans de règne, le Président Mobutu a perdu le pouvoir. Il a quitté le pays le 17 mai 1997. C’est Monsieur Laurent Désiré Kabila qui l’a remplacé. Il a modifié le nom du pays pour reprendre son nom d’origine « République Démocratique du Congo ».
Le 16 janvier 2001, Monsieur Laurent Désiré Kabila a été assassiné. C’est son fils Joseph Kabila Kanambe qui a été installé au poste de Président de la République. Ce dernier est resté au pouvoir jusqu’aux élections de décembre 2018, gagnées par Monsieur Félix Tshisekedi.
Donc en 62 ans d’indépendance, la RDC n’a connu sa première transition pacifique du pouvoir qu’en janvier 2019. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, a succédé à Joseph Kabila Kanambe, qui dirigeait le pays depuis 18 ans. Il semble qu’un nouveau contrat social soit en train de se dessiner entre l’État et les citoyens, à travers la généralisation de l’enseignement primaire gratuit, une plus grande transparence et des réformes du secteur public, et l’importance accordée à la prévention des conflits et à la stabilisation dans l’Est du pays.
Cependant, malgré les efforts de prévention des conflits et de stabilisation, des poches d’insécurité persistent dans le pays, particulièrement dans sa région orientale. Cette longue succession de conflits, d’instabilité, de troubles politiques et de régimes autoritaires, ont conduit à une crise humanitaire sévère et persistante.
La population ne peut, par conséquent, pas bénéficier des richesses immenses que regorgent le pays. En effet, la RDC est l’une des nations les plus pauvres au monde. En 2022, environ 62 % de la population vivait avec moins de 2,15 dollars par jour.
Le pays se classe au 164è rang sur 174 pays selon l’indice de capital humain 2020 (0,37), ce qui la place en-dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne (0,40).
Cette situation pénalise les enfants. Un congolais né aujourd’hui, ne peut espérer réaliser que 37 % de son potentiel par rapport à ce qui aurait été possible s’il avait bénéficié d’une scolarité complète et de qualité. Il en est de même de l’espérance de vie qui est faible chez les enfants de moins de 5 ans, la malnutrition et l’absence de soins de santé optimale étant les causes principales.
Ces deux dernières décennies cependant, on constate une amélioration dans l’accès à l’éducation chez les filles et les plus jeunes car le taux net de scolarisation a augmenté de 50 % entre 2000 et 2017, passant de 52 % à 78 %. Mais le taux d’achèvement du primaire reste bas (75 %), et la qualité de l’éducation extrêmement faible : on estime que 97 % des enfants de dix ans en RDC sont en situation de pauvreté des apprentissages, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas en mesure de lire et comprendre un texte simple.
Pourvu que les prochaines élections, prévues en décembre 2023, soient propices, à la paix et à l’amélioration des conditions de vie de la population
Depuis 2015, la République Démocratique du Congo compte 26 provinces. Celles-ci sont divisées en villes et territoires.
La ville de Gemena, où se situera le siège de notre Association « Gemena 2023 », est le chef lieu de la province du Sud Ubangi, située au nord ouest de la République Démocratique du Congo.
L’histoire du congo
Car une vidéo vaut mille mots : retrouvez “LE DESSOUS DES CARTES”, une émission ARTE de 2018 qui nous fait un excellent résumé de la situation politique et soco-économique qui prévaut actuellement en RD Congo.
Un sous-sol qui regorge de richesses
Aujourd’hui la RDC est encore un pays dont les ressources sont très convoitées à l’échelle internationale. Comme vous pouvez l’observer à partir de cette carte, les sols de la RDC regorgent de matières premières très demandées ne fusse que pour la conception de téléphones grâce au cobalt, le niobium pour l’industrie de l’automobile ou encore le cuivre dans la fabrication des produits électriques.
Ce sont ces matières premières qui au lieu d’être d’abord utilisées à l’échelle du pays afin de développer son autosuffisance dans les domaines de l’automobile, téléphonie, dans la construction de différentes infrastructures de transports ou par la création d’industries sont utilisées comme moyen de négociation avec des acteurs internationaux privés .
Les bénéfices générés par ces biens sont par la suite reversés à des acteurs locaux. Les retombées économiques ne sont pas forcément perceptibles par la population car le système de redistribution est inexistant.
On observe également sur la carte plusieurs localités où se trouvent des mines d’or et de diamants. Ces espaces représentent des lieux très convoités et très exploités et parfois de manière illégale. Les conditions de travail des mineurs sont extrêmement précaires raison pour laquelle ils s’exposent chaque jour à de grands dangers ( éboulements ) .
De plus, travailler dans les mines requiert une main d’œuvre très importante. Cela permet donc de créer facilement des emplois, raison pour laquelle on retrouve aussi beaucoup d’enfants utilisés dans l’extraction des mines et payés à très bas coût.
Que faire AU sud ubangi ?
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